14 mai 2024
Management clandestin

Les nouvelles organisations du travail face à l’immobilisme des entreprises

Les nouvelles organisations du travail face à l’immobilisme des entreprises, de Jean-Claude de Crescenzo, éditions L’Harmattan, Paris, 2009 (novembre), 106 pages – coll. Conception et dynamique des organisations, Série Synthèses

La collection «Conception et dynamique des organisations» dans laquelle est publié ce volume, est dirigée par Alain Max Guénette (ancien professeur à la HES-SO et chercheur-associé au CGS – Centre de gestion scientifique – de Mines ParisTech) et Jean-Claude Sardas (professeur à l’école des Mines ParisTech, chercheur au CGS).

Résumé:

Le management participatif met en valeur l’écart entre la stratégie de l’organisation et celle des salariés au travail. Il provoque un management paradoxal: appel à l’implication et à l’excellence d’une part, arsenal de procédures encadrant les marges d’autonomie et renforçant le contrôle d’autre part. Cette ambivalence favorise l’émergence de pratiques de transgression des règles et procédures de travail qui sont analysées et éclairées ici.

Table des matières:

  • Avant-propos
  • Première partie: L’impasse organisationnelle à l’origine des réseaux clandestins
    • 1.1. Une entreprise de savoir-faire
    • 1.2. Incertitude économique et insécurité
    • 1.3. Un climat social délétère
    • 1.4. Une stratégie industrielle floue
    • 1.5. La surproduction d’informations et de procédures
    • 1.6. La centralisation stratégique versus management participatif
  • Deuxième partie: Régulations autonomes, groupes informels et réseaux clandestins
    • 2.1. La coopération au centre de l’agir en commun
    • 2.2. Les groupes informels dans l’entreprise
    • 2.3. Typologie des groupes informels
    • 2.4. Différenciation groupe informel/réseau clandestin
    • 2.5. Genèse du management clandestin: travail, règles, résistances et transgressions
  • Troisième partie: Caractéristiques des réseaux clandestins
    • 3.1. Dynamique de l’action dans les réseaux clandestins
    • 3.2. L’hégémonie des commerçants et des ingénieurs
    • 3.3. Réseaux et coopérations au travail
    • 3.4. La dynamique paradoxale des réseaux clandestins dans l’entreprise NUCLÉOPE
    • 3.5. Méthode d’enquête des réseaux clandestins
    • 3.6. Échantillon et conduite d’entretien
    • 3.7. Les modalités d’admission dans le réseau
    • 3.8. Formes et impermanence du regroupement réticulaire
    • 3.9. Caractéristiques dynamiques des réseaux clandestins
    • 3.10. Signification sociale imaginaire de l’activité de réseau
  • Bibliographie